Retirada

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En février 1939, près de 500 000 personnes, combattants de l'Armée Populaire de la République espagnole et civils, se réfugient en France pour échapper au sort que leur réserve la victoire des nationalistes, appuyés par l'Italie fasciste et l'Allemagne nazie. Depuis 2018, je suis allé sur les traces de cet évènement qui est aussi une histoire française.

A la recherche des camps de la     Retirada

« Apparemment personne ne veut savoir que l'histoire contemporaine a engendré un nouveau type d'êtres humains : ceux qui sont mis dans des camps de concentration par leurs ennemis et dans des camps d'internement par leurs amis. »

Hannah Arendt - 1943


La IIIème République agonisante est obsédée par le danger que représenteraient pour la sûreté nationale les étrangers, juifs, démocrates et antiffascistes, de tous les pays où leur existence est menacée par des régimes totalitaires ou qui veulent simplement échapper à la misère. Des décrets pris à la fin de l'année 1938 instaurent une surveillance générale des étrangers. Réfugiés au pays de la Liberté, les Républicains espagnols sont considérés comme des "rouges dangereux" et internés dans des camps de concentration (le terme est employé officiellement)installés sur les plages du Roussillon : Argelès, Le Barcarès, Saint Cyprien, Agde, Rivesaltes.

Que reste-t-il dans le paysage de cet épisode honteux de notre histoire ?

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