La fin de l'Europe de l'Est

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Images de la disparition d'un sous-continent à la fin du XXème siècle

La déchirure estompée

Berlin 1988-1991

Entre ombre et lumière

Varsovie, avril 1989

En ce temps là que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître - entre 1945 et 1989 - les deux superpuissances aimaient tellement l’Europe qu’elles préféraient qu’il y en ait deux. Ce qui faisait dire aux polonais qu’en cas guerre la question n’est pas de décider dans quel camp combattre mais de savoir qui te libère. Il exista donc en Europe un sous-continent, «protégé» par un rideau de fer, que l’on appelait «Europe de l’Est». Ce sous-continent, qui fut une gigantesque prison des peuples pendant plus de 40 ans, a été englouti en quelques mois par une série de soulèvements pacifiques.

Mes photos portent la trace de ce qu’était l’Europe de l’Est quelques mois avant sa disparition - et, pour Berlin, immédiatement après. A travers trois capitales. «Prague-Berlin-Varsovie», la Course de la Paix, c’était la grande course cycliste par étape, vitrine de propagande de ce sous-continent.

Trottoirs

ABC rer

Dernière année sans printemps

Prague avril 1989

L’instant d’après

Budapest mars 1990

Gdansk, ville natale de Solidarnosc

Août 1990

Il était une fois l'Europe de l'Est

Une exposition en 49 photographies

Soutenue par l’Ambassade de la République de Pologne et l’association Solidarité France-Pologne, cette exposition a été réalisée 25 ans après la  chute des régimes communistes en Europe centrale.

Elle est disponible à la location.  Le catalogue est en vente en ligne chez Blurb.

Automne 1988 : C’est à Berlin que se matérialise, et se vit de façon oppressante la coupure de l’Europe entre les deux blocs. A l’Ouest, on “visite le Mur”.

Printemps 1990 : le Mur vient de tomber. La liberté de circulation permet de prendre la mesure de la coupure de la ville en deux.

Printemps 1991 : on cherche déjà les traces de 40 ans d’histoire.

Le dernier printemps de la République “Populaire” de Pologne. Annonciateur des évènements qui vont suivre, un doux soleil réchauffe Varsovie. Pour ceux qui veulent savoir comment étaient les villes de l’Est avant la chute du mur de Berlin - s’en souvenir.

Le livre est en vente chez Blurb.

Comme tous les ans depuis 41 ans, le régime prépare la célébration du  1er mai. Les opposants sont presque tous en prison ou en résidence surveillée.

Les membres de la Charte 77 débattent de son éventuelle dissolution, et le toast du désespoir au fond des brasseries dit que « çà ira mieux quand Havel sera au Château» (...) »

Quelques images de ce qu’était Budapest quelques mois après la chute du régime communiste. Prises à la volée lors d’un voyage professionnel. Plus de diversité dans les magasins qu’en Pologne ou en Tchécoslovaquie. Mais aussi une pollution au-dessus de la moyenne qui met en péril un patrimoine d’une grande (richesse, rescapé des deux guerres mondiales et de l’insurrection de 1956.

«ça a commencé à Gdansk». rappelait aux passants sur Unter der Linden, la façade de l’ambassade de Pologne à Berlin en 2009. Le 14 août 1980 : aux chantiers navals «Lénine»,  éclataient les grèves qui allaient s’étendre à toute la Baltique puis à la Pologne, et changer le cours de l’histoire de la Pologne, de l’Europe et du monde. Deux semaines plus tard, le 31 août, avec un stylo aussi énorme que l’événement lui-même, Lech Walesa, un électricien des chantiers, lui aussi militant pour des syndicats libres et licencié, signe les «accords de Gdansk».